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Pensées
16 décembre 2006

C'est un monde, dire Je t'aime. L'amour !

L'amour...
il revient me voir, celui-la !

ou celle-la...
Bref, m'y revoila.

Voyez-vous, il y a deux années de cela que j'etais follement amoureux d'une jolie fille de ma classe, a l'école. Puis, on a eu un froid et on ne s'est pas reparlé durant l'année derniere. En septembre ou octobre, on a recommencer a se reparler, calmement.

Puis, depuis le debut du mois de decembre, plus fréquament, avec un peu plus de contacts physiques, etc.

Et puis la, j'y etais. J'étais figé devant ce que je devais faire... Je n'arrivais pas a envisager que je du faire une telle chose mais j'y allai tout de meme ; Je devais le faire.

Je marchai, j'évitai un projectile, dans ce lieu maudit et absurde et je continuai d'avancer. Hop ! On évite le grand con qui fait pas attention en se bousculant avec ses potes, hop, on évite un pied par-ci, un jeune idiot qui se met sur notre chemin que l'on repousse vers le mur comme on repousse instinctivement un moustique qui vient se ficher pres de nous, l'envoyant se perdre dans la foule et le laissant a son sort de miserable.

Mon objectif etait la. Pas trop loin mais pas pres. Il s'eloignait de moi au fur et a mesure que je me rapprochais. Pas moyen de reussir !

- Hey, attends moi.

Mon objectif, c'etait elle. Ma mission que je devais accomplir, la prophétie que je devais me livrer a moi-meme. Elle etait la.

Je lui parlai du cours, je l'écoutai. Puis, j'attendis que la discussion s'en alla vers la banalité un petit peu plus, encore un peu... voila ! La ! Parfait. Je laissai tomber le silence. Mais je continuai de marcher a coté d'elle.
Voila, c'etait le moment parfait. Elle venait de me regarder avec un petit sourire. Elle savait. Elle savait que je voulais lui dire.

- M'accompagnerais-tu, au theatre, a la sortie de demain ?

Elle tourna son visage si pur, ses traits si doux et angelique que l'on offrirait notre corps et snotre sang juste pour les voir se contracter en un magnifique sourire et un regard plein d'affection qui nous fait fondre sur place et essayer de disparaitre dans les craques du plancher.
Elle ne semblait pas surprise, ni mecontente.
Elle n'avait jamais l'air surprise. Elle etait toujours si belle, si... haute. Vous savez, comme un objet qu'on ne peut atteindre et qui semble si important que notre vie en depend ?
- Oui, finit-elle par dire avec son doux sourire.
- ah oui ?
- oui, ca me ferait tres plaisir.
- Moi aussi.
- Parfait.
- Vraiment !

Ai-je eu l'air idiot ? Je ne sais pas... Mais j'espere que non. Elle me souris encore et accelere un peu le pas pour tourner dans notre rangée de casier et rejoindre le sien.
Je m'arrete, consterné. Elle m'a dit oui ! Je ravale ce sourire que je lui montrais en reponse au sien et me mord la levre inférieur, heureux.
Oui.
Un mot, trois lettre, un monde.
Oui.

Et je repensais "o-u-i. Oui." Comme c'etait simple et merveilleux !
Et je decouvrit un autre nom commun simple et merveilleux "paf".
Voila, le baleze que j'avais eviter venait de me rentrer dedans par m'egarde. Erf ! Ne plus jamais s'arreter au millieu des corridors !


Donc, le lendemain matin, je mets ma chemise, mon pantalon, mon veston, ma ceinture. Je prend mon porte-feuille et mes clés. Mon couteau ? Non, pas mon couteau. On ne se fera pas attaquer au theatre. Non ? Non.

Je la vois. Splendide, merveilleuse, si belle ! Un ange, un démon qui est sortir de l'image trop belle d'un de ces livres qui fait rever pour venir simplement vous saluer et vous prendre dans ses bras.

Trois fois, je la sentis contre moi. Quelle douce sensation, quelle douce chaleur ! Je l'aime, aucun doute.

Nous allons a l'arret d'autobus pour aller au theatre. Plein de gens. Elle s'appuie sur moi, elle me colle. que faire ? La prendre ? la serrer contre moi comme ferait un amoureux ? Il y a plein de monde. Ils vont nous reconnaitre et les rumeurs partiront comme une trainee de poudre.

Moi je l'aime. elle ? Je ne sais pas. C'est a cela que sert aujourd'hui. Non ?

Je passe un bras autour de sa taille. Je la regarde et je souris. Elle parle avec une autre fille. Sans importance, je l'aime.

J'enleve mon bras, trop de regards, je me sens mal a l'aise pour elle. C'est elle qui n'est pas sure de ses sentiments, pas moi.

L'autobus arrive.

Embarquement, je m'arrange pour lui reserver une place assise mais elle ne veut pas. Elle reste la, contre moi, et je me sens bien en la tenant.

Mes sentiments pour elle ne m'avaient jamais quittés, en fait. C'est pour cela que j'avais ete si faché, si mécontent, si frustréde moi-meme.

Elle est appyée sur la barre et discute. Ma main est sur la meme barre qu'elle. Nos mains sont proches. Oserais-Je ? Mais si, j'ose !
Je me risque. Mes doigts bougent et rampent les trois centimetres qui separaient nos mains, sur la surface de l'acier... ou serait-ce de l'aluminium ? du nickel ? peu importe.
Ma main touche la sienne. Je remu un peu les doigts pour la toucher et elle aussi.
Houston repond, on a un contact ! Quel bonheur !
Sur cette simple reaction de sa part je me sens aussi heureux que ces types de la NASA quand leurs navettes quittent la terre.

Nos doigts se melent ; nos mains se tiennent. Elle continue de parler a son amie et je la regarde, je souris.
On descend de l'autobus, finalement. On marche avec le reste de notre groupe. On se prend la main, encore.

Non !
Ils ont vus.
Des commentaires, ils vont faire des commentaires.
Je suis perdu. elle va se sentir mal a l'aise et ne voudra plus rien faire.
Damnation !

Mais non. Elle me regarde, un peu timide et elle me sourit, moi aussi. Qu'est-ce que cette scene peut bien vouloir dire, aux autres ? Qu'en pense cette facette du monde, tous avec nous, tous a nous regarder étrangement, nous, la nouveauté dans ces froides rues de Bytown.

On traverse la rue et nos mains se sont lachés. Quelques amis viennent me prler. NON !  On a perdu Francois ! Disparut, volatilisé. Une perte terrible pour nous. Entamons le chant de guerre, pleurons ce defunt, le soldat Francois...
mais plus tard...
je retourne la voir, elle.
Ciao les mecs.

J'avance, je marche avec elle. Je lui ouvre la porte et nous entrons dans le centre national des arts.

- On se promene un peu ?
- D'accord.
- J'aimerais te parler.
- Ok.

On se parle un peu, de nous. Elle me dit qu'elle n'est pas sur de ses sentiments, qu'elle verra mais qu'elle m'aime beaucoup et qu'elle aime etre avec moi, qu'elle se sent bien.

Son amie revient avec... non ! des billets ! C'etait ma responsabilité d'aller les chercher ! Je suis un misérable !
Horreur. Je suis dans la rangée K, siege 2... elle dans la rangée L, siege 16.
Enfer et Damnation !

Discretement, doucement, j'oblige l'amie a aller prendre de nouveaux billets. J10 et elle J12. L'amie J 14.
Parfait, l'un a coté de l'autre. Je serai avec elle et son amie de l'autre coté. Elle me regarde et me sourit. A-t-elle remarqué ? A-t-elle su ?

Nous nous assisons... ou assoyons ? Je ne sais pas. il y a de ces verbes qui, comme ca, decdent de se faire etranges. Ouhla ! 2:28 AM, je vais accelerer un peu.

Je suis a coté d'elle. Parfait. La piece commence. On parle un peu et je lui glisse ces mos a l'oreille " Je t'aime".

Simplement cela. Deux mots, ...euh...5...6...7 lettres, 8 avec l'apostrophe et 9 caracteres avec l'espace. Pourtant, ca aussi, c'est comme "oui" c'est un monde, dire je t'aime. Tiens ! J'y pense, ca fera un bon titre a rajouter en plus de "l'amour".
Bref. Le dire comme ca, sur MSN, c'est facile. Le souffler, le plus doucement possible, comme ca, a l'oreille de quelqu'un, c'est plus dur, on se sent plus fort, plus excité.

Pendant le théatre, je lui tiens la main. Je la regarde pratiquement plus que la piece. Je sens ses petits doigts entre les miens, tous doux et fragiles. Je caresse son pouce du mien. Je suis bien, comme ca, pres d'elle.

Mon dieu ! Je sens quelque chose dans mon pantalon. Merde. C'est le comble, non ? Je me sens si bien avec elle... et jusque la ? Il fait noir, je n'ai pas une immense erection, tout va bien. Mais je le sens quand meme. Ca me tracasse.

Je lache sa main et je me concentre un peu sur la piece. Elle me regarde et je lui indique, d'un sourire, que tout va bien.

Puis, sa main semblait trop loin. Le bras par-dessus la barre de bois qui separaient les deux sieges ? non. Trop inconfortable et je la bousculerait en placant mon bras sur l'appui. En dessous ? Mon dieu ! Cet appuie en bois fait chier. Il me bloque directe au poigner et ca fait mal. Mais bon. Je lui caresse un peu la main et ses doigts reviennent au mien.
Quel bonheur !

Plus tard, nos mains se lachent. J'ai encore envie de lui tenir la main. Mais je ne peux pas. Ce serait trop, non ? Je la regarde dans le noir éclairé par le reflet de la lumiere des projecteurs que nous envoie chaque particule d'air, de carbone de peau humaine, de sueur, de fibre de vetements, etc, que... cette phrase de se tiendra pas, non, de la scene. Toutes ces choses venaient de la scenes et ils nous renvoyait la lumiere et la luminosité etait reduite mais je la voyais toujours.

Mon index est plié. Mais c'est un petit rebelle, il ne se joint pas a ses freres pour former un poing. Doucement, il bouge, il lui caresse lentement la jambe, l'index, avec la phalange. Je l'aime. Je la regarde encore. Quel delice de la voir, comme ca, occupee par autre chose, par la piece, et ne s'opposant pas a mon affection.

La piece se termine pour nous, nous quittons le centre national des arts.
De nouveau au grand air dans les rues de Bytown.
Tout est beau. Tout est si vieux et si beau.

On rate deux bus et on en attrape finalement un pour Hull. On sera la juste a temps pour la cloche. Je vois un autre bus, je cours, elles courent derreire moi (elle et son amie) et on le prend. On vient de gagner au moins 6-7 minutes.

Nous voila a l'ecole. Kewl ! Plus de temps = pas de presse = en avance sur les autres eleves dans notre rangee de casiers = moment d'intimité pour moi et elle.
Je la prend dans mes bras et je lui parle un peu, je lui demande si elle a aimer sa journee. elle me dit que oui.

La cloche sonne et l'on sort dehors pour prendre les autobus qui nous enmeneront chez nous.

- Je peux te dire un dernier aurevoir ?
- oui, bien sur.
L'embrasser ? Non ! Ce serait trop tot, trop vite. Je ne suis pas un rustre... etpuis... je ne suis meme pas pret, moi !
Je la prend dans mes bras. Comme c'est bon. Mais je fais ca un peu court. Trop court ? J'ai un peu peur de cette foule autour de nous. Je l'aurais garder contre moi pour l'eternité, sans eux.

On se separe et on rentre chez soi. JE suis heureux... et leger. Leger comme si je n'existais pas. Je veux a la fois garder ce petit bonheur pour moi tout seul et, en meme temps, crier cette nouvelle sur les toits.

Ce soir, je lui parle et elle me dit qu'elle ne s'attendait pas a ce que je montre autant mon affection pour elle. Mais qu'elle m'aime beaucoup. Cependant, elle n'est pas sur de ses sentiments et qu'elle veut attendre un peu avant de s'engager.

Et voila, K.O. Je l'aime beaucoup. Je l'aime .(Point). mais ca me tue, cette attente. Voila qui me fait penser, evaluer, regretter des gestes, re-considerer, etablir, re-proportionner, me souvenir, etc, de tous mes faits, gestes et paroles de cette journee pour voir si j'ai ete correcte.

Et la je stress.
Vivement lundi.
Vivement de savoir ce qu'il en est.
Vivement de pouvoir l'aimer, elle, devant tous et de pouvoir etre avec elle, toujours.
Je l'aime.

Si vous lisez ceci, vous etes courageux. Mais merci de lire, c'est apprécier.




When I dream
I dream of a life
A life where the sun always shine
A life where you are mine
Where I can hold you in my arms by night
And see you wake up in the morning

A life where you love me
Where there's no hesitation
And no misunderstanding

But all of that is just dreaming
So good night
I prefer sleeping
Than to be awake
In a world where I'm nothing to you

So if you love me
Tell it, say it
Say it to me so I can know
Say it to me So I can live
Live with you, awake in my dream

 
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