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Pensées

17 décembre 2006

Conditionnement et condition physique physique.

17 septembre.
250 lbs (114 kg), levé maximum de 15 kg en bench press (développé couché) et de 3 kg par bras en curl haltère, fatigue au bout de quelques mètres de courses.

17 décembre.
218 lbs (99 kg), levé (sans trop de mal) de 55 kg en bench press (développé couché) et de 15 kg par bras en curl haltère, fatigue apres plusieurs minutes de course.

Je voyais les changements tous les jours (comment ne pas les remarquer) mais c'est lorque je dus courrir une ou deux rues pour rattraper un autobus que je me rendis compte que j'avais développé une plus grande puissance cardiaque.
Moins de fatigue. Moins d'essouflement.
J'arrivai a l'autobus et je n'étais pas si essouflé que cela... je respirais normalement, en fait.
Wow.

Ces efforts ont réélement porté leurs fruits.
Je suis beaucoup plus en forme.

Enfin, certains me diront "oh la la, s'entrainer a 55 kg en développé couché, c'est rien, j'ai un pote qui s'entraine avec avec 130 kg. Ouais, moi aussi, j'ai un pote qui s'entraine avec du lourd (160 kg) et c'est une source d'admiration pour moi. Mais il a 22 ans, moi 15. Il travaille sur sa forme depuis 2 ans, moi trois. J'espere a arriver a environ 75 kg d'ici Juin. Peut-etre plus, qui sait ?  Alors, si j'augmente de 10 kg ou plus par mois, je risque d'arriver a 100-50 d'ici juillet 2008... mais treve de speculation, on se concentre sur le present.

D'ailleurs, d'ici le 20 Janvier, je me suis fixé comme but de lever 60-65 kg en développé couché. Mon autre but est d'atteindre le 200 lbs (99 kg) et d'arriver a faire 20 tractions vers le haut de suite. Mais il n'y a pas que ca qui compte dans la forme physique.

En fait, j'ai tout un entrainement. Un "split" comme on dit. Tous les jours de la semaine et ca fait un cycle. Du cardio-vasculaire chaque jour, 30 minutes + 10 minutes a fond par jour et 40 minutes + 15 minutes a fond les jours ou je fais une pause de musculation.

D'ailleurs, un super site qui m'a aider avec les exercices, etc, trouver et batir mon entrainement et mes exercices : www.musculaction.com .

A visiter !

Sur ce, je vous dis bonne chance, restez fort et en santé.

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16 décembre 2006

C'est un monde, dire Je t'aime. L'amour !

L'amour...
il revient me voir, celui-la !

ou celle-la...
Bref, m'y revoila.

Voyez-vous, il y a deux années de cela que j'etais follement amoureux d'une jolie fille de ma classe, a l'école. Puis, on a eu un froid et on ne s'est pas reparlé durant l'année derniere. En septembre ou octobre, on a recommencer a se reparler, calmement.

Puis, depuis le debut du mois de decembre, plus fréquament, avec un peu plus de contacts physiques, etc.

Et puis la, j'y etais. J'étais figé devant ce que je devais faire... Je n'arrivais pas a envisager que je du faire une telle chose mais j'y allai tout de meme ; Je devais le faire.

Je marchai, j'évitai un projectile, dans ce lieu maudit et absurde et je continuai d'avancer. Hop ! On évite le grand con qui fait pas attention en se bousculant avec ses potes, hop, on évite un pied par-ci, un jeune idiot qui se met sur notre chemin que l'on repousse vers le mur comme on repousse instinctivement un moustique qui vient se ficher pres de nous, l'envoyant se perdre dans la foule et le laissant a son sort de miserable.

Mon objectif etait la. Pas trop loin mais pas pres. Il s'eloignait de moi au fur et a mesure que je me rapprochais. Pas moyen de reussir !

- Hey, attends moi.

Mon objectif, c'etait elle. Ma mission que je devais accomplir, la prophétie que je devais me livrer a moi-meme. Elle etait la.

Je lui parlai du cours, je l'écoutai. Puis, j'attendis que la discussion s'en alla vers la banalité un petit peu plus, encore un peu... voila ! La ! Parfait. Je laissai tomber le silence. Mais je continuai de marcher a coté d'elle.
Voila, c'etait le moment parfait. Elle venait de me regarder avec un petit sourire. Elle savait. Elle savait que je voulais lui dire.

- M'accompagnerais-tu, au theatre, a la sortie de demain ?

Elle tourna son visage si pur, ses traits si doux et angelique que l'on offrirait notre corps et snotre sang juste pour les voir se contracter en un magnifique sourire et un regard plein d'affection qui nous fait fondre sur place et essayer de disparaitre dans les craques du plancher.
Elle ne semblait pas surprise, ni mecontente.
Elle n'avait jamais l'air surprise. Elle etait toujours si belle, si... haute. Vous savez, comme un objet qu'on ne peut atteindre et qui semble si important que notre vie en depend ?
- Oui, finit-elle par dire avec son doux sourire.
- ah oui ?
- oui, ca me ferait tres plaisir.
- Moi aussi.
- Parfait.
- Vraiment !

Ai-je eu l'air idiot ? Je ne sais pas... Mais j'espere que non. Elle me souris encore et accelere un peu le pas pour tourner dans notre rangée de casier et rejoindre le sien.
Je m'arrete, consterné. Elle m'a dit oui ! Je ravale ce sourire que je lui montrais en reponse au sien et me mord la levre inférieur, heureux.
Oui.
Un mot, trois lettre, un monde.
Oui.

Et je repensais "o-u-i. Oui." Comme c'etait simple et merveilleux !
Et je decouvrit un autre nom commun simple et merveilleux "paf".
Voila, le baleze que j'avais eviter venait de me rentrer dedans par m'egarde. Erf ! Ne plus jamais s'arreter au millieu des corridors !


Donc, le lendemain matin, je mets ma chemise, mon pantalon, mon veston, ma ceinture. Je prend mon porte-feuille et mes clés. Mon couteau ? Non, pas mon couteau. On ne se fera pas attaquer au theatre. Non ? Non.

Je la vois. Splendide, merveilleuse, si belle ! Un ange, un démon qui est sortir de l'image trop belle d'un de ces livres qui fait rever pour venir simplement vous saluer et vous prendre dans ses bras.

Trois fois, je la sentis contre moi. Quelle douce sensation, quelle douce chaleur ! Je l'aime, aucun doute.

Nous allons a l'arret d'autobus pour aller au theatre. Plein de gens. Elle s'appuie sur moi, elle me colle. que faire ? La prendre ? la serrer contre moi comme ferait un amoureux ? Il y a plein de monde. Ils vont nous reconnaitre et les rumeurs partiront comme une trainee de poudre.

Moi je l'aime. elle ? Je ne sais pas. C'est a cela que sert aujourd'hui. Non ?

Je passe un bras autour de sa taille. Je la regarde et je souris. Elle parle avec une autre fille. Sans importance, je l'aime.

J'enleve mon bras, trop de regards, je me sens mal a l'aise pour elle. C'est elle qui n'est pas sure de ses sentiments, pas moi.

L'autobus arrive.

Embarquement, je m'arrange pour lui reserver une place assise mais elle ne veut pas. Elle reste la, contre moi, et je me sens bien en la tenant.

Mes sentiments pour elle ne m'avaient jamais quittés, en fait. C'est pour cela que j'avais ete si faché, si mécontent, si frustréde moi-meme.

Elle est appyée sur la barre et discute. Ma main est sur la meme barre qu'elle. Nos mains sont proches. Oserais-Je ? Mais si, j'ose !
Je me risque. Mes doigts bougent et rampent les trois centimetres qui separaient nos mains, sur la surface de l'acier... ou serait-ce de l'aluminium ? du nickel ? peu importe.
Ma main touche la sienne. Je remu un peu les doigts pour la toucher et elle aussi.
Houston repond, on a un contact ! Quel bonheur !
Sur cette simple reaction de sa part je me sens aussi heureux que ces types de la NASA quand leurs navettes quittent la terre.

Nos doigts se melent ; nos mains se tiennent. Elle continue de parler a son amie et je la regarde, je souris.
On descend de l'autobus, finalement. On marche avec le reste de notre groupe. On se prend la main, encore.

Non !
Ils ont vus.
Des commentaires, ils vont faire des commentaires.
Je suis perdu. elle va se sentir mal a l'aise et ne voudra plus rien faire.
Damnation !

Mais non. Elle me regarde, un peu timide et elle me sourit, moi aussi. Qu'est-ce que cette scene peut bien vouloir dire, aux autres ? Qu'en pense cette facette du monde, tous avec nous, tous a nous regarder étrangement, nous, la nouveauté dans ces froides rues de Bytown.

On traverse la rue et nos mains se sont lachés. Quelques amis viennent me prler. NON !  On a perdu Francois ! Disparut, volatilisé. Une perte terrible pour nous. Entamons le chant de guerre, pleurons ce defunt, le soldat Francois...
mais plus tard...
je retourne la voir, elle.
Ciao les mecs.

J'avance, je marche avec elle. Je lui ouvre la porte et nous entrons dans le centre national des arts.

- On se promene un peu ?
- D'accord.
- J'aimerais te parler.
- Ok.

On se parle un peu, de nous. Elle me dit qu'elle n'est pas sur de ses sentiments, qu'elle verra mais qu'elle m'aime beaucoup et qu'elle aime etre avec moi, qu'elle se sent bien.

Son amie revient avec... non ! des billets ! C'etait ma responsabilité d'aller les chercher ! Je suis un misérable !
Horreur. Je suis dans la rangée K, siege 2... elle dans la rangée L, siege 16.
Enfer et Damnation !

Discretement, doucement, j'oblige l'amie a aller prendre de nouveaux billets. J10 et elle J12. L'amie J 14.
Parfait, l'un a coté de l'autre. Je serai avec elle et son amie de l'autre coté. Elle me regarde et me sourit. A-t-elle remarqué ? A-t-elle su ?

Nous nous assisons... ou assoyons ? Je ne sais pas. il y a de ces verbes qui, comme ca, decdent de se faire etranges. Ouhla ! 2:28 AM, je vais accelerer un peu.

Je suis a coté d'elle. Parfait. La piece commence. On parle un peu et je lui glisse ces mos a l'oreille " Je t'aime".

Simplement cela. Deux mots, ...euh...5...6...7 lettres, 8 avec l'apostrophe et 9 caracteres avec l'espace. Pourtant, ca aussi, c'est comme "oui" c'est un monde, dire je t'aime. Tiens ! J'y pense, ca fera un bon titre a rajouter en plus de "l'amour".
Bref. Le dire comme ca, sur MSN, c'est facile. Le souffler, le plus doucement possible, comme ca, a l'oreille de quelqu'un, c'est plus dur, on se sent plus fort, plus excité.

Pendant le théatre, je lui tiens la main. Je la regarde pratiquement plus que la piece. Je sens ses petits doigts entre les miens, tous doux et fragiles. Je caresse son pouce du mien. Je suis bien, comme ca, pres d'elle.

Mon dieu ! Je sens quelque chose dans mon pantalon. Merde. C'est le comble, non ? Je me sens si bien avec elle... et jusque la ? Il fait noir, je n'ai pas une immense erection, tout va bien. Mais je le sens quand meme. Ca me tracasse.

Je lache sa main et je me concentre un peu sur la piece. Elle me regarde et je lui indique, d'un sourire, que tout va bien.

Puis, sa main semblait trop loin. Le bras par-dessus la barre de bois qui separaient les deux sieges ? non. Trop inconfortable et je la bousculerait en placant mon bras sur l'appui. En dessous ? Mon dieu ! Cet appuie en bois fait chier. Il me bloque directe au poigner et ca fait mal. Mais bon. Je lui caresse un peu la main et ses doigts reviennent au mien.
Quel bonheur !

Plus tard, nos mains se lachent. J'ai encore envie de lui tenir la main. Mais je ne peux pas. Ce serait trop, non ? Je la regarde dans le noir éclairé par le reflet de la lumiere des projecteurs que nous envoie chaque particule d'air, de carbone de peau humaine, de sueur, de fibre de vetements, etc, que... cette phrase de se tiendra pas, non, de la scene. Toutes ces choses venaient de la scenes et ils nous renvoyait la lumiere et la luminosité etait reduite mais je la voyais toujours.

Mon index est plié. Mais c'est un petit rebelle, il ne se joint pas a ses freres pour former un poing. Doucement, il bouge, il lui caresse lentement la jambe, l'index, avec la phalange. Je l'aime. Je la regarde encore. Quel delice de la voir, comme ca, occupee par autre chose, par la piece, et ne s'opposant pas a mon affection.

La piece se termine pour nous, nous quittons le centre national des arts.
De nouveau au grand air dans les rues de Bytown.
Tout est beau. Tout est si vieux et si beau.

On rate deux bus et on en attrape finalement un pour Hull. On sera la juste a temps pour la cloche. Je vois un autre bus, je cours, elles courent derreire moi (elle et son amie) et on le prend. On vient de gagner au moins 6-7 minutes.

Nous voila a l'ecole. Kewl ! Plus de temps = pas de presse = en avance sur les autres eleves dans notre rangee de casiers = moment d'intimité pour moi et elle.
Je la prend dans mes bras et je lui parle un peu, je lui demande si elle a aimer sa journee. elle me dit que oui.

La cloche sonne et l'on sort dehors pour prendre les autobus qui nous enmeneront chez nous.

- Je peux te dire un dernier aurevoir ?
- oui, bien sur.
L'embrasser ? Non ! Ce serait trop tot, trop vite. Je ne suis pas un rustre... etpuis... je ne suis meme pas pret, moi !
Je la prend dans mes bras. Comme c'est bon. Mais je fais ca un peu court. Trop court ? J'ai un peu peur de cette foule autour de nous. Je l'aurais garder contre moi pour l'eternité, sans eux.

On se separe et on rentre chez soi. JE suis heureux... et leger. Leger comme si je n'existais pas. Je veux a la fois garder ce petit bonheur pour moi tout seul et, en meme temps, crier cette nouvelle sur les toits.

Ce soir, je lui parle et elle me dit qu'elle ne s'attendait pas a ce que je montre autant mon affection pour elle. Mais qu'elle m'aime beaucoup. Cependant, elle n'est pas sur de ses sentiments et qu'elle veut attendre un peu avant de s'engager.

Et voila, K.O. Je l'aime beaucoup. Je l'aime .(Point). mais ca me tue, cette attente. Voila qui me fait penser, evaluer, regretter des gestes, re-considerer, etablir, re-proportionner, me souvenir, etc, de tous mes faits, gestes et paroles de cette journee pour voir si j'ai ete correcte.

Et la je stress.
Vivement lundi.
Vivement de savoir ce qu'il en est.
Vivement de pouvoir l'aimer, elle, devant tous et de pouvoir etre avec elle, toujours.
Je l'aime.

Si vous lisez ceci, vous etes courageux. Mais merci de lire, c'est apprécier.




When I dream
I dream of a life
A life where the sun always shine
A life where you are mine
Where I can hold you in my arms by night
And see you wake up in the morning

A life where you love me
Where there's no hesitation
And no misunderstanding

But all of that is just dreaming
So good night
I prefer sleeping
Than to be awake
In a world where I'm nothing to you

So if you love me
Tell it, say it
Say it to me so I can know
Say it to me So I can live
Live with you, awake in my dream

 
19 novembre 2006

Expérience malsaine

Un jour, lors de l’été de mes 15 ans, je fis du spiritisme avec mes amis. J’appréciai beaucoup l’expérience et je tentai d’en refaire chez moi. Pendant mon cour d’arts plastiques, cette année la, j’avais confectionné une main en cire qui tenait une balle imaginaire. Seul, je posai les quatre éléments sur chaque coins de mon grand bureau (la main était dessus elle aussi).

 

J’éteignis les lumières et je commençai a bouger le triangle sur la planche de Ouija. Oui, je le bougeais moi-même. Il était très dur d’avoir des réponses ayant du sens au début. Mais après un bout de temps j’appelai un esprit et celui qui se présenta a moi changea ma vie.

 

Freddryck Krupp.

 

Il était un soi-disant immigré Allemand, pourchassé pour de quelconques crimes. Il se prétendait être un esprit puissant. J’avais peur mais ma curiosité m’empêchait de m’arrêter. Après un moment, arrogant comme je suis, je défiai l’esprit, lui demandant de me prouver sa puissance. La flamme de la chandelle grossit et vacilla beaucoup. Je lui dis que ce n’était pas assez. Ensuite, l’eau dans le bol se mit a onduler, sans raison apparente. Mais je continuais et je le narguai de plus belle.

 

« Est-ce donc la tout ce que tu sais faire, esprit de bas niveau ?

- Non !

- Montre moi, alors ! … si tu en es capable »

 

Et l’esprit me dit de regarder la main. La main, en cire noir, semblait avoir fondu un peu a cause de la chaleur de la chandelle, lui donnant un éclat et de petits reliefs a la fois beau et inquiétants. Je touchai la paume pour sentir. Elle était chaude, chaude et humide, comme une main moite d’humain. Ensuite, je tâtai le pouce, sentant cette chaleur qui s’en dégageait. Tout d’un coup, je sentis une caresse, un frottement, quelque chose sur ma main.

 

L’index y touchait.

Pourtant, il n’aurait pas du.

Mais que se passait-il ?

 

La main se saisit de la mienne. Elle refusait de la lâcher. C’est de la cire, voyons ! Je vins donc pour lever mon bras et la cire avec mais elle semblait peser une tonne. Je n’arrivais plus à me dégager. Finalement, je saisis mon couteau. Je poignardai la main, fort, le plus que je pus. De la cire chaude en coula, le bois de mon bureau en est encore marqué. Elle sécha vite et, après, je m’aidai de mon autre main et je cognai la main contre le mur.

Finalement, un doigt se cassa et je l’écrasai de mon pied. D’un geste large et puissant, je ramenai la main contre le coin de mon bureau et l’impact se traduisit par des craquelures, partant du centre de l’impact, allant vers l’extérieur et affaiblissant la main.

 

Je devais lui donner le coup de grâce !

Je la pris et je mis mes derniers efforts pour la tuer. J’avais l’impression que c’était elle ou moi. Je pris une bouteille de Jack Daniel’s sur mon bureau et je frappai la main avec, de toutes mes forces. Une partie s’en détacha et un autre doigt aussi. Je continuais de taper et taper et taper encore. La bouteille se cassa, non sans emporter encore plusieurs gros fragments de cire.

 

Dans ma bibliothèque, il y avait cette pyramide en matériau inconnu que j’adorais. Un vieux souvenir d’enfance. Je l’empoignai par la base et je frappai, avec son sommet, la main, de toutes mes forces.

Elle tomba.

 

C’était finit. Tous les gros morceaux qui reliaient le plus gros de la main aux doigts étaient tombés. Il y avait du whiskey partout et, prenant mon briquet, je mis feu a l’alcool pour qu’il brûle la cire et la fonde.

 

Je pris ensuite la couette de mon lit et je frappai violemment pour éteindre le tout. Quel chaos ! Quel cataclysme !

 

Le propriétaire n’allait pas être content. Comment le lui expliquerai-je ? Pour le moment, il me fallait dormir. Je regardai mon poignet, ma main. Tous mes pores de peau étaient dilatés au maximum, j’avais des brûlures et des fentes dans la peau. Elle était rouge, sèche et engourdie, comme si la cire lui aurait pris son énergie.

 

Il me fallait dormir. La fatigue m’envahissait.

 

Je me couchai, sans ma couette qui était par terre dans ce qui restait de whiskey. Je m’endormis. Je me réveillai en pleine nuit, paniqué. Quelque chose me volait mon énergie, quelque chose m’égorgeait.

 

Mais cet éveil n’était qu’un rêve. Je le sus lorsque je me réveillai pour de vrai, le lendemain matin. J’avais l’impression que ma pomme d’Adam m’empêchait d’avaler la salive pâteuse qu’il y avait dans ma bouche.

 

Je me touchai le cou. Le sentiment n’était pas normal. J’avais l’impression de manqué d’air.

 

Je couru vers la salle de bain ou il y avait un grand miroir. Je regardé et je vis l’empreinte de doigts sur ma gorge. Mais… serait-il possible que ? Non ! Le rêve ne pouvait pas être vrai, ce n’était qu’un rêve !

 

Je revins a ma chambre, étourdi, pensant a appelé mon patron pour lui dire que je n’irais pas travaillé quand soudain je remarqué que ma couette était sur mon lit.

 

Je marchai le long de mon bureau, m’apprêtant a voir sur le coté, a voir l’endroit du séisme.

 

Et je vis : Rien.

 

Qu’une petite flaque de whiskey et du plancher brûlé.

 

Plus de cire, plus de vitre, plus de pyramide décorative, plus rien.

 

Et puis la, mon regard se porta vers la bibliothèque. Je vis la pyramide. Elle était la, entre les doigts de la main de cire qui avait exactement la même position que je lui avais donné lorsque je l’avais créé, cette position qui tenait une sphère imaginaire.

 

Mais maintenant elle tenait la pyramide par la base…

Et elle me fixait.

Elle me fixait intensément de sa vue manquante, de ses yeux inexistants.

Et je savais que c’était elle ou moi.

Qu’un seul devrait partir.

Qu’un seul devrait survivre.

De nous deux, un seul triompherais…

 

Mais qui ?


(C) Tous droits réservés. Vous avez droits de lire mais pas le droit de copier et de mettre ailleurs, sans mon autorisation.

19 novembre 2006

Bitch !

Who's the bitch ?
C'est la blonde a mon meilleur ami.

Un conne, une salope. Une vrai pute ! Bizarrement, c'est tous ces ex-chums, dans une grande coincidence, qui ne pensaient qu'au cul 8-)

J'suis tombé sur des e-mails ou elle parle dans le dos de ce qui est présentement son chum, a sa meilleure amie.
Je la hais !
Sale hypocrite conne qui veut de l'attention ! Meurt !

Mais bon... en ce moment ca va pas bien entre eux et ca me réjouit. En meme temps, par contre, je trouve pas ca kewl pour mon meilleur ami.

19 novembre 2006

Travail

J'ai donné ma démission lundi.
Demain sera mon dernier quart de travail et je quitte ce boulot de merde.
Adios !
J'ai hate d'etre libre. Pouvoir faire ce que je veux de mes fin de semaines, de nouveau ! Si je travaille encore cette année, ce sera aux Galleries de Hull, la ou les horaires sont beaucoup plus molos.

En plus que madame la patronne voulait me faire travailler les vendredis soirs... non mais. NON! JAMAIS ! Les vendredis soirs c'est sacré ! On touche pas a ca !

Tk ! J'ai laché ! Fuck c'te job la. J'me tire avec une paye de 300 $. J'vais avoir assez dans mon compte pour durer un p'tit bout... ou m'acheter de quoi de cher !

Criss que j'suis trop consomateur !

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24 octobre 2006

Me, Myself and I

Voici ma presentation.

Je m'appelle Jee, je vis a Hull (Quebec), j'ai quinze ans et je suis en quatrieme secondaire au programme internaitonal. J'aime la musique (le rock'n'roll), la science-fiction (Isaac Asimov), la télé et les bons films. J'aime aussi beaucoup le sport, je pratique a peu pres n'importe quoi sans exceler mais en etant pas trop mauvais... du moins... je crois.

Hull :

Hull est la ville la plus proche de l'Ontario. Située du coté bleu et francais de la riviere outaouais (frontiere entre les anglais et les francais) elle est separée des anglais et des gangs d'Ottawa par un simple pont que tous peuvent franchir a leur guise. Mais bon, point de discrimination, on ne les hait pas, les anglais... enfin... pas tous.

24 octobre 2006

Dance ! ... et amour...

Hier, en cours d'espagnol, une fille nous a montré comment danser la Salsa. Au debut, elle nous a fait pousser les bureaux au fond de la classe et nous a parler d'equipes. Tous les gars et toutes les filles, rigolant, s'en allaient se mettre ensemble, ami avec ami, amie avec amie.

Cependant, tous furent surpris lorsqu'ils virent que les equipes avaient deja ete faites. Moi de meme ! J'ai été placé avec une tres jolie anglaise, fort sympathique, que je cotoie depuis deux ou trois ans sans ne jamais vraiment lui parler.

J'ai trouvé ca plaisant, c'etait agreable et tres divertissant. Tout le monde s'est amusé.

Mais, d'avoir cette fille dans les bras, lors de la danse, de tenir sa main, petite et fragile, je ne sais pas... ca m'a un peu fait chier. C'est une sensation tellement agréable que j'ai deja connu, auparavant, a quelques reprises...

Ca me manque. J'espere que j'trouverai l'amour... meme si ce n'est pas le grand amour, juste pour pouvoir aimer et se partager avec quelqu'un, ce serait merveilleux...

J'envie tellement les autres, en couples, heureux, toujours ensemble... la vie est cruelle, des fois. Car, cela m'obsede de plus en plus, cette idee me revient toujours et toujours dans la tete... J'ai hate, j'espere...

24 octobre 2006

Revelation

Bonjour,

A mon travail - moi qui ne travail pas depuis longtemps-, la derniere fois, j'ai realisé bien des choses... ce fut une revelation.
Des partenaires de travail que je croyais exemplaires, etc, sages comme des images, dociles et obeissants, se mirent a me confier a quel point ils detaistaient ce resto de merde -dont je tairai le nom- et le genre de conneries qu'il leur arrivait de faire (comme aller au toilette, s'asseoir, regarder le temps passer, perdre du temps ou ecouter de la musique au lieu de les laver, etc).
Un gars, meme, de 20 ans avec qui je m'entend tres bien et qui est devenu mon ami, me confiait qu'il lui arrivait souvent de voler de la nourriture, de l'enmener a la salle des employés, de la fourrer dans un sac de plastique, dans son sac, et d'aller grignoter une fois de temps en temps ou de simplement manger le tout une fois rendu chez lui. Aussi, sa haute opinion sur notre boss s'avere a etre celle-ci : un criss de suceur de queue pas de vie qui devrait aller s'faire mettre.

Ca m'a sidéré. Tout ces trucs que je n'avais jamais vu, jamais realisé mais qui se passait la, devant moi. Wow ! Quel choc ! Mais bon, ca ne me derange pas. Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent.

Ca ne vous est jamais arriver, ce genre de truc ? D'apprendre, par apres, quelque chose que vous n'avez jamais soupconner et de le remarquer, ensuite, sans cesse ?

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